Dans le sud de l’Yonne, Alex Bardet est un agriculteur audacieux, engagé à la fois dans l’agriculture conventionnelle et biologique. Sur une superficie totale de plus de 900 hectares, il cultive des céréales et élève des ovins, tout en intégrant des pratiques durables pour améliorer la fertilité des sols sans dépendre excessivement de l’achat d’engrais externes. Et, ces dernières années, il a révolutionné sa commercialisation agricole grâce à Max, l’outil d’aide à la décision de « Piloter Sa Ferme ».
Transition vers une commercialisation agricole plus autonome et sereine.
Avant de découvrir Max, l’outil de « Piloter Sa Ferme », Alex passait une partie significative de son temps à analyser les tendances des marchés avec son groupe ODA. Cette approche était non seulement chronophage mais aussi stressante.
L’intégration de Max dans ses pratiques quotidiennes a libéré du temps et accru sa sérénité. Ainsi, il a totalement transformé sa façon de gérer sa commercialisation agricole.
Des décisions agricoles éclairées malgré une situation chaotique.
La récente crise géopolitique a souligné l’importance cruciale de suivre les conseils précis de Max, particulièrement en matière de commercialisation agricole. Lorsque les recommandations de Max d’acheter des engrais au début de la crise ont été ignorées, les coûts subis par Alex ont été considérablement plus élevés.
Cet événement a renforcé sa confiance dans l’algorithme de Max, qui s’est révélé précis et fiable même dans des situations de marchés volatiles.
Une vision sereine de sa commercialisation agricole
Alex reste prudent, adaptant sa stratégie de commercialisation agricole aux défis posés par des cultures plus vulnérables aux aléas climatiques. Avec l’aide de Max, il navigue avec plus de confiance, prenant des décisions commerciales qui maximisent ses profits tout en minimisant les risques.
Pour ceux qui hésitent encore à adopter cet outil, Alex partage son expérience sans réserve : « La sérénité et l’indépendance que cela apporte valent largement l’investissement. »
Vers une commercialisation agricole plus rentable grâce à Max
L’expérience d’Alex Bardet avec Max de « Piloter Sa Ferme » met en lumière l’impact profond de technologies avancées sur la commercialisation agricole. L’outil ne se contente pas d’améliorer la rentabilité et l’efficacité des décisions agricoles.
En effet, il transforme également la qualité de vie des agriculteurs en leur offrant la tranquillité d’esprit. Un atout précieux dans le monde agricole d’aujourd’hui !
Temps forts d’une rencontre avec un agriculteur confiant dans sa commercialisation agricole
C’est d’abord en tant « qu’observateur » qu’Alex Bardet a intégré en 2013 l’équipe des 150 agriculteurs-testeurs de la version Beta de Max, l’outil de PSF. Aujourd’hui, il nous raconte comment sa relation avec Max lui a apporté confiance et sérénité dans sa commercialisation agricole.
Pouvez-vous nous présenter votre exploitation agricole et votre parcours ?
Je suis exploitant agricole sur deux structures dans le sud de l’Yonne avec mon cousin Damien. Une structure conventionnelle de 420 hectares en céréales avec un petit peu d’Ovins qui passent dessus. On a réintroduit l’ovin pour le côté vertueux et le côté restauration de la fertilité des sols. Mais également pour être un peu moins dépendants de l’achat d’engrais extérieurs.
Et, on a une structure en bio de 485 hectares avec 475 hectares de céréales et 10 hectares de vigne en HVE. Donc sur cette partie Bio la rotation de base c’est la luzerne mais comme chez nous, on ne sait pas la valoriser, on a décidé d’engraisser des agneaux. Dans le même esprit que sur notre structure conventionnelle : pour restaurer une fertilité naturelle, être indépendant des achats d’engrais et valoriser les luzernes.
Alors, il faut se l’avouer : par rapport au système céréalier simple, c’est plus le même métier. Mais maintenant que j’ai Max, j’ai le temps de me compliquer la tâche. Le temps que je gagne grâce à cet outil d’aide à la commercialisation agricole, je l’ai remplacé par autre chose de plus valorisant !
Vous faites partie des 150 agriculteurs pionniers bêta testeurs des outils PSF depuis 2013 : pouvez-vous me dire ce que ces outils vous apportent au quotidien dans votre commercialisation agricole ?
Ça m’a libéré du temps et ça m’a amené de la sérénité. Certes, j’ai quand même mis 10 ans à me rapprocher de plus en plus de la stratégie de Max à 100%. Les premières années, je faisais comme j’avais envie et de temps en temps j’appuyais quand Max le disait, mais à la fin, je me retrouvais toujours moins bien que Max.
Aujourd’hui, je passe 5 Min par semaine, je lis l’analyse qui m’est envoyé, s’il n’y a rien à faire, c’est vite plié, je referme mon mail et je passe à autre chose. Et si l’algorithme dit d’engager des ventes ou des achats, et bien j’y passe un peu plus de temps. Alors, c’est vrai que j’ai mis du temps à le faire mais aujourd’hui j’applique ce qu’il me dit. C’est à dire que dès que je reçois le message de l’hebdo du mardi, je regarde ce qu’il s’y trouve et s’il y a des signaux de vente ou d’achat de data pro, et bien, j’enclenche « mes tours de popotes ». C’est-à-dire mes tours de fournisseurs ou d’acheteurs pour recueillir des prix et décider d’engager du grain ou d’acheter des approvisionnements.
Mais quoi qu’il en soit, ça m’a libéré tout le temps que je passais à la commercialisation agricole avant et notamment sur les marchés à terme. Et je suis plus serein !
Car, aujourd’hui je passe de bonnes nuits, je ne suis pas sans arrêt en train de me dire : « mince, je n’ai pas sorti une position, je n’ai pas débouclé ou j’ai oublié. »
Avant après Piloter sa Ferme : qu’est ce qui a changé pour vous dans votre commercialisation agricole ?
Lorsque j’ai découvert Piloter sa Ferme, je sortais de 10 années d’un système autonome mais beaucoup moins fiable. J’étais dans un groupe ODA où on passait du temps, à hauteur d’une demi-journée par mois, à essayer de définir des grandes tendances et à anticiper les marchés. On faisait de l’analyse graphique, de l’analyse des fondamentaux etc… Certes on avait un interlocuteur chez Oda mais nous, on n’était pas des spécialistes en la matière.
Je ne peux pas dire qu’on ait fait de mauvaises commercialisations avec ODA. Mais c’est un marché de dupes où il est tellement facile de mal interpréter une information. Car, quand on est dans le bruit du marché, l’humain ne sait pas interpréter quoi que ce soit sans l’affect et l’émotion.
Le jour où j’ai commencé avec PSF j’étais tout aussi autonome, je regardais ça en observateur et j’appliquais ou pas les consignes de Max. Mais plus le temps est passé et plus je me suis rendu compte que l’algorithme était dans le vrai et qu’à chaque fois que je n’appliquais pas la consigne de Max, je m’écartais de la vérité. C’est-à-dire que je valorisais bien moins notre récolte que ne le faisait l’algorithme.
En résumé, l’avant-après Piloter sa Ferme c’est un gain de temps et un gain de sérénité, car je passe moins de temps à la commercialisation sans faire d’erreur. On ne fait peut-être pas de “top” mais on ne fait surtout pas de “flop” !
Que retenez-vous des recommandations de Max dans le contexte chaotique depuis le début de la guerre en Ukraine ?
Au début de la guerre en Ukraine, quand Max a dit d’acheter, je n’ai pas suivi ses recommandations. A l’époque je ne l’ai pas fait parce que je trouvais les prix bien trop élevés, mais je n’avais pas vu venir le contexte géopolitique si compliqué.
Et plus ça montait moins j’avais envie d’acheter. Et puis à un moment donné on a plus le choix parce qu’il fallait des engrais pour mettre sur les cultures et surtout être sûr de l’avoir ! Parce qu’ au-delà du prix, il y avait aussi la possibilité qu’il n’y en ait plus de disponible. Ce qui est d’ailleurs arrivé à certains de mes collègues agriculteurs.
Et, finalement j’ai acheté de la solution azotée vraiment très chère ! Beaucoup plus cher qu’au moment où Max l’avait préconisé, dès le mois de janvier-février. C’est vrai que le contexte géopolitique a bousculé tous nos repères.
Qu'est-ce que vous pourriez nous dire sur les résultats de la récolte 2023 ?
Et bien, on a acheté tellement cher les engrais : heureusement qu’on a écouté Max pour vendre ! On a pu se garantir le prix de revient ce qui nous a permis de ne pas dégrader la trésorerie. C’est-à-dire qu’on devrait arriver à l’équilibre sans dégrader la trésorerie, malgré une moyenne de vente en céréales jamais atteinte chez nous.
En clair, on a très bien vendu parce qu’on a écouté Max mais on a très très mal acheté parce qu’on ne l’a pas écouté quand il fallait…
Vous en êtes où de votre commercialisation agricole pour 2024 ?
On a déjà vendu à peu près 50% des céréales, ce qui est une très bonne chose ! Mais il y a des cultures sur lesquelles je reste plus vigilant, comme les pois de printemps et les colzas car ce sont des cultures fragiles.
Donc je fais très attention et je ne préfère pas m’engager sur la vente avant récolte. Et ça c’est aussi un point crucial et positif de Max : on est bien conseillé mais on reste le seul décisionnaire !
Qu’est-ce que vous diriez à un agriculteur qui hésite à utiliser les outils de PSF ?
Et bien, je lui raconterai mon histoire telle que je viens de vous la raconter, et après il fera ce qu’il veut. Mais souvent pour un paysan, c’est le prix de l’outil qui peut freiner.
Pourtant, je trouve que ça vaut largement le coût de l’investissement ! Parce que garantir un revenu, son indépendance et sa sérénité n’a pas de “prix” ! Et très sincèrement, la valeur des conseils techniques ou stratégiques que nous fournit Max rend le prix de l’outil vraiment très cohérent.